jeudi 11 novembre 2010
Le cirque du Fer à Cheval et la Reculée des Planches
Le premier plateau jurassien se présente sous forme d'une surface tabulaire légèrement inclinée. Les principales formations géologiques qui le composent sont des calcaires, avec ou sans faciès marneux, correspondant aux niveaux géologiques du Jurassique moyen et du Lias. Quelques affleurements du Jurassique supérieur sont également visibles sur la bordure orientale du plateau (Côte de Lheute). En de nombreux endroits, le 1er plateau est recouvert de formations superficielles d'origine diverse.
Ce plateau est marqué par de nombreux formes caractéristiques (dolines, grottes, galeries souterraines, gouffres...) témoignant d'une érosion karstique* intense. Le phénomène le plus spectaculaire porte sur la présence de "reculées" (bouts du monde) qui entaillent la bordure occidentale et donnent naissance à des vallées profondes et étroites. Elles se terminent en cul-de-sac et sont bordées par des parois très abruptes et des falaises. Ces reculées ont été façonnées par un recul progressif de la tête de vallée à l'intérieur du plateau, amplifié par l'action gel- dégel et par l'éboulement des conduits karstiques* sous climat périglaciaire. A la base de chaque reculée se trouve toujours une grotte ou un réseau souterrain d'où sort une exsurgence, donnant naissance à un cours d'eau qui occupe ensuite le fond de la vallée.
La reculée des Planches est doublement digitée avec, au sud, la reculée du Cul des Forges dominée par le belvédère du Fer à Cheval et, à l'est, la reculée du Cul du Bray. Des deux "sources", naît la Cuisance. Sur un espace restreint, se trouvent réunis des conditions topographiques, climatiques et pédologiques particulièrement bien différenciées et favorables à l'expression de différents groupements végétaux dont l'agencement spatial et la richesse biologique sont exceptionnels. Les deux doigts de cet ensemble montrent des caractéristiques analogues. (Source : Ministère de l'écologie et Natura 2000)
Libellés :
Le Cirque du Fer à Cheval
La saline royale d'Arc et Senans
La saline royale d'Arc-et-Senans située sur la commune d'Arc-et-Senans (Doubs) est une œuvre de Claude Nicolas Ledoux, célèbre architecte visionnaire. Elle avait pour but la production de sel, et devait remplacer les salines vieillissantes de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier.
À cette époque, le sel était utilisé pour la conservation de certains aliments comme la viande ou le poisson. C'était donc à ce titre une denrée relativement essentielle. Un impôt était basé sur sa consommation, la gabelle, et était perçu par la ferme générale. La Franche-Comté était une région relativement riche en gisements de sel gemme dans son sous-sol. En conséquence, on trouvait de nombreux puits salés dont on extrayait le sel par ébullition dans des chaudières chauffées au bois. On trouvait à l'époque de nombreux puits à Salins-les-Bains et à Montmorot. On avait construit les chaudières près de ces puits et l'on amenait le bois des forêts voisines. Cependant, après de nombreuses années d'exploitation, ces forêts s'appauvrissaient de plus en plus rapidement, et le combustible devait en conséquence parcourir des distances de plus en plus importantes pour être acheminé, ce qui coûtait de plus en plus d'argent. De plus, au fil des années, la teneur en sel de la saumure diminuait. Durant une période, les experts du Roi cherchèrent même à exploiter les « petites eaux », mais ceci fut stoppé par un arrêt du conseil du Roi en avril 1773[1]. Enfin, la construction d'un bâtiment de graduation était impossible, du fait de la position de Salins-les-Bains dans un vallon, ce qui n'était pas adéquat.
La décision de construire la nouvelle saline fut prise par un arrêt du Conseil du 29 avril 1773.[2] Le lieu de la construction de la saline fut défini par une commission technique désignée par la ferme générale : ce sera entre les villages d'Arc et de Senans. Ce site présentait plusieurs intérêts : c'était une plaine dégagée, située à proximité de la Loue et de la forêt royale de Chaux, forêt de plus de 40 000 arpents. De plus, il se trouvait au centre du continent : il pouvait communiquer avec la Méditerranée par le canal de Dole, et avec la mer du Nord et le port d'Anvers par le Rhin. Enfin, la Suisse était relativement proche, ce qui était à l'époque un atout important du fait de la forte demande de ce pays en sel.
Le projet prévoyait la production d'environ 60 000 quintaux de sel par an, ce qui représentait environ 100 000 tonnes d'eau à évaporer par an à raison d'une concentration de 30 grammes de sel par litre de saumure. [1]
Le projet d'édification fut validé par Louis XV le 27 avril 1774[2], peu de temps avant sa mort, le 10 mai 1774. En 1773, le roi, en quête d'argent, fait entrer dans la « Manutention générale des Salines » une société d'entrepreneurs à laquelle il fut accordé une autorisation d'exploitation de 24 ans. Cette société, dirigée par Jean-Roux Monclar, avait des volontés financières et donc de rentabilité. C'est ainsi que l'entrepreneur refusa le premier projet proposé par Ledoux.[1] Le projet d'édification approuvé par le roi confiait donc et le financement et la construction de la saline à l'entrepreneur Jean-Roux Monclar, en échange de l'autorisation d'exploitation qui lui fut accordée. Claude-Nicolas Ledoux profita de la remise en cause de son premier projet pour en présenter un second profondément différent.
Le plan-masse du projet fut signé par Trudaine le 28 octobre 1774.
Afin d'approvisionner la saline en « petites eaux » depuis les puits de Salins-les-Bains, un saumoduc fut construit. Il formait une double canalisation en sapin, longue de 21.5 kilomètres, qui traversait collines, routes et forêts, en suivant le cours de la Furieuse et de la Loue. Cette canalisation était enterrée afin de la rendre moins vulnérable aux dégâts du temps, du gel et des pillards.
Afin de le sécuriser plus fortement, 10 postes de garde furent construits le long du tracé du saumoduc, formant ainsi le « chemin des gabelous ». L'écoulement et la teneur en sel de la saumure étaient mesurés à chaque poste, et les résultats étaient relevés chaque samedi et portés à la saline. Les gabelous étaient à l'époque des douaniers responsables du commerce du sel, et donc responsable de la gabelle. Ils devaient faire face à des « faux-sauniers », qui perçaient les canalisations afin de récupérer une partie du liquide chargé de sel.[7]
Le saumoduc suivait la déclivité du terrain (143 mètres de dénivelé), et était formé par des troncs de sapins taillés en forme de crayons pour s'emboîter facilement, et dont le cœur avait été évidé à l'aide d'une tarrière. Les sapins furent choisis du fait de leur grande taille, et aussi du fait de la relative tendresse de leur cœur. Ces troncs de sapins évidés étaient appelés « bourneaux ». L'emboîtement des troncs évidés entre eux devait être solidifié grâce à l'usage de « frettes » en fer. Malgré les nombreux travaux effectués sans interruption sur le saumoduc, de nombreuses fissures apparaissaient, cause de nombreuses fuites (les coûteux travaux étaient effectués sur l'une des canalisations pendant que l'autre assurait le transport de la saumure). Elles étaient estimées à 30%. Ainsi, des 135 000 litres de saumure envoyés quotidiennement depuis Salins, une partie non négligeable était perdue. À partir de 1788, les conduits en bois étaient progressivement remplacés par des conduits en fonte.[8] On trouve encore aujourd'hui le long de ce chemin le poste de la Petite Chaumière, le deuxième après Salins-les-Bains.
Le bâtiment de graduation a été détruit en 1920. Il avait pour objectif à l'époque d'augmenter la concentration en sel de la saumure par évaporation. Il était à l'époque formé d'une immense ossature ouverte en bois, longue de 496 mètres, haute de 7 mètres, ce qui permettait le passage du vent. On trouvait à 5 mètres de hauteur un tuyau percé de trous qui laissait s'échapper l'eau salée qui pouvait alors se répandre sur de très nombreux fagots d'épines. Une évaporation avait alors lieu et était facilitée par le passage du vent. Chaque goutte de saumure était alors collectée par un madrier de sapin rainuré légèrement penché. Ce procédé était répété plusieurs fois afin d'augmenter la salinité de la saumure jusqu'à obtenir une salinité d'environ 24 degrés. La saumure était alors dirigée dans un immense bassin de 5 mètres de profondeur et d'une capacité de 200 000 litres (soit 200 m³). Ce bassin était recouvert d'une couverte de 2 000 m³, et était accompagné d'un poste de garde.
L'activité périclita, car le rendement n'était pas celui escompté. La concurrence du sel marin acheminé par chemin de fer et la pollution du puits alimentant le village d'Arc amenèrent la fermeture de la saline en 1895, ce qui favorisa sa ruine. Un incendie se déclara en 1918 dans la maison du directeur et dans la chapelle suite à la tombée de la foudre.
En 1923, les Beaux-Arts émettent le vœu de voir classés aux monuments historiques de la région le pavillon central et le portail d'entrée. Après une longue instruction, une décision favorable est rendue le 30 novembre 1926[9] par la commission des Monuments. La société des Salines de l'Est, alors à l'époque propriétaire de la saline, ne voit pas d'un bon œil cette proposition. Le 29 avril 1926, une partie des bâtiments sera dynamitée. En sus, de nombreux arbres séculaires de l'esplanade furent rasés.
Le 10 juin 1927, le département du Doubs fait l'acquisition de la saline et entreprend sa restauration en 1930.
La saline a abrité durant l'année 1938 un camp de réfugiés républicains espagnols. De même, en octobre 1939, suite au début de la Seconde Guerre mondiale, une batterie de DCA est installée dans la cour et des troupes du génie logent dans les bâtiments.
En juin 1940, la saline passe côté allemand et des troupes continuent d'y séjourner. À la suite d'une requête formulée quelques mois plus tard par les Allemands, un Centre de Rassemblement des tziganes et nomades de la région est installé dans la saline par les autorités françaises de mai 1941 à septembre 1943.
C'est le 20 février 1940 que l'arrêté classant la saline et son mur d'enceinte aux monuments historiques est publié au journal officiel.
Il y eut ensuite une vaste campagne de presse menée par des artistes, journalistes et écrivains de la région afin d'alerter l'opinion publique et les autorités de l'urgence de sauvegarder ce site.[10]
En 1965, Marcel Bluwal utilisa la maison du directeur comme décor pour la tombe du Commandeur dans son adaptation télévisée de Dom Juan de Molière. Michel Piccoli incarnait Don Juan et Claude Brasseur interprétait Sganarelle.
Depuis 1973, la saline royale, Institut Claude-Nicolas Ledoux, est membre du réseau européen des centres culturels de rencontre. (40 membres en Europe aujourd'hui)
En 1982, la saline fut placée dans la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Depuis le 27 juin 2009, les Salines de Salins-les-Bains ont rejoint la saline royale sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco Lien vers les Salines de Salins-les-Bains
Aujourd'hui, largement ouverte au public, elle abrite, entre autres :
Le contexte au XVIIIe siècle
À cette époque, le sel était utilisé pour la conservation de certains aliments comme la viande ou le poisson. C'était donc à ce titre une denrée relativement essentielle. Un impôt était basé sur sa consommation, la gabelle, et était perçu par la ferme générale. La Franche-Comté était une région relativement riche en gisements de sel gemme dans son sous-sol. En conséquence, on trouvait de nombreux puits salés dont on extrayait le sel par ébullition dans des chaudières chauffées au bois. On trouvait à l'époque de nombreux puits à Salins-les-Bains et à Montmorot. On avait construit les chaudières près de ces puits et l'on amenait le bois des forêts voisines. Cependant, après de nombreuses années d'exploitation, ces forêts s'appauvrissaient de plus en plus rapidement, et le combustible devait en conséquence parcourir des distances de plus en plus importantes pour être acheminé, ce qui coûtait de plus en plus d'argent. De plus, au fil des années, la teneur en sel de la saumure diminuait. Durant une période, les experts du Roi cherchèrent même à exploiter les « petites eaux », mais ceci fut stoppé par un arrêt du conseil du Roi en avril 1773[1]. Enfin, la construction d'un bâtiment de graduation était impossible, du fait de la position de Salins-les-Bains dans un vallon, ce qui n'était pas adéquat.
La décision de construire la nouvelle saline fut prise par un arrêt du Conseil du 29 avril 1773.[2] Le lieu de la construction de la saline fut défini par une commission technique désignée par la ferme générale : ce sera entre les villages d'Arc et de Senans. Ce site présentait plusieurs intérêts : c'était une plaine dégagée, située à proximité de la Loue et de la forêt royale de Chaux, forêt de plus de 40 000 arpents. De plus, il se trouvait au centre du continent : il pouvait communiquer avec la Méditerranée par le canal de Dole, et avec la mer du Nord et le port d'Anvers par le Rhin. Enfin, la Suisse était relativement proche, ce qui était à l'époque un atout important du fait de la forte demande de ce pays en sel.
Le projet prévoyait la production d'environ 60 000 quintaux de sel par an, ce qui représentait environ 100 000 tonnes d'eau à évaporer par an à raison d'une concentration de 30 grammes de sel par litre de saumure. [1]
Le projet d'édification fut validé par Louis XV le 27 avril 1774[2], peu de temps avant sa mort, le 10 mai 1774. En 1773, le roi, en quête d'argent, fait entrer dans la « Manutention générale des Salines » une société d'entrepreneurs à laquelle il fut accordé une autorisation d'exploitation de 24 ans. Cette société, dirigée par Jean-Roux Monclar, avait des volontés financières et donc de rentabilité. C'est ainsi que l'entrepreneur refusa le premier projet proposé par Ledoux.[1] Le projet d'édification approuvé par le roi confiait donc et le financement et la construction de la saline à l'entrepreneur Jean-Roux Monclar, en échange de l'autorisation d'exploitation qui lui fut accordée. Claude-Nicolas Ledoux profita de la remise en cause de son premier projet pour en présenter un second profondément différent.
Le plan-masse du projet fut signé par Trudaine le 28 octobre 1774.
Afin d'approvisionner la saline en « petites eaux » depuis les puits de Salins-les-Bains, un saumoduc fut construit. Il formait une double canalisation en sapin, longue de 21.5 kilomètres, qui traversait collines, routes et forêts, en suivant le cours de la Furieuse et de la Loue. Cette canalisation était enterrée afin de la rendre moins vulnérable aux dégâts du temps, du gel et des pillards.
Afin de le sécuriser plus fortement, 10 postes de garde furent construits le long du tracé du saumoduc, formant ainsi le « chemin des gabelous ». L'écoulement et la teneur en sel de la saumure étaient mesurés à chaque poste, et les résultats étaient relevés chaque samedi et portés à la saline. Les gabelous étaient à l'époque des douaniers responsables du commerce du sel, et donc responsable de la gabelle. Ils devaient faire face à des « faux-sauniers », qui perçaient les canalisations afin de récupérer une partie du liquide chargé de sel.[7]
Le saumoduc suivait la déclivité du terrain (143 mètres de dénivelé), et était formé par des troncs de sapins taillés en forme de crayons pour s'emboîter facilement, et dont le cœur avait été évidé à l'aide d'une tarrière. Les sapins furent choisis du fait de leur grande taille, et aussi du fait de la relative tendresse de leur cœur. Ces troncs de sapins évidés étaient appelés « bourneaux ». L'emboîtement des troncs évidés entre eux devait être solidifié grâce à l'usage de « frettes » en fer. Malgré les nombreux travaux effectués sans interruption sur le saumoduc, de nombreuses fissures apparaissaient, cause de nombreuses fuites (les coûteux travaux étaient effectués sur l'une des canalisations pendant que l'autre assurait le transport de la saumure). Elles étaient estimées à 30%. Ainsi, des 135 000 litres de saumure envoyés quotidiennement depuis Salins, une partie non négligeable était perdue. À partir de 1788, les conduits en bois étaient progressivement remplacés par des conduits en fonte.[8] On trouve encore aujourd'hui le long de ce chemin le poste de la Petite Chaumière, le deuxième après Salins-les-Bains.
Le bâtiment de graduation a été détruit en 1920. Il avait pour objectif à l'époque d'augmenter la concentration en sel de la saumure par évaporation. Il était à l'époque formé d'une immense ossature ouverte en bois, longue de 496 mètres, haute de 7 mètres, ce qui permettait le passage du vent. On trouvait à 5 mètres de hauteur un tuyau percé de trous qui laissait s'échapper l'eau salée qui pouvait alors se répandre sur de très nombreux fagots d'épines. Une évaporation avait alors lieu et était facilitée par le passage du vent. Chaque goutte de saumure était alors collectée par un madrier de sapin rainuré légèrement penché. Ce procédé était répété plusieurs fois afin d'augmenter la salinité de la saumure jusqu'à obtenir une salinité d'environ 24 degrés. La saumure était alors dirigée dans un immense bassin de 5 mètres de profondeur et d'une capacité de 200 000 litres (soit 200 m³). Ce bassin était recouvert d'une couverte de 2 000 m³, et était accompagné d'un poste de garde.
Les jardins d'Arc et Senans
L'activité périclita, car le rendement n'était pas celui escompté. La concurrence du sel marin acheminé par chemin de fer et la pollution du puits alimentant le village d'Arc amenèrent la fermeture de la saline en 1895, ce qui favorisa sa ruine. Un incendie se déclara en 1918 dans la maison du directeur et dans la chapelle suite à la tombée de la foudre.
En 1923, les Beaux-Arts émettent le vœu de voir classés aux monuments historiques de la région le pavillon central et le portail d'entrée. Après une longue instruction, une décision favorable est rendue le 30 novembre 1926[9] par la commission des Monuments. La société des Salines de l'Est, alors à l'époque propriétaire de la saline, ne voit pas d'un bon œil cette proposition. Le 29 avril 1926, une partie des bâtiments sera dynamitée. En sus, de nombreux arbres séculaires de l'esplanade furent rasés.
Le 10 juin 1927, le département du Doubs fait l'acquisition de la saline et entreprend sa restauration en 1930.
La saline a abrité durant l'année 1938 un camp de réfugiés républicains espagnols. De même, en octobre 1939, suite au début de la Seconde Guerre mondiale, une batterie de DCA est installée dans la cour et des troupes du génie logent dans les bâtiments.
En juin 1940, la saline passe côté allemand et des troupes continuent d'y séjourner. À la suite d'une requête formulée quelques mois plus tard par les Allemands, un Centre de Rassemblement des tziganes et nomades de la région est installé dans la saline par les autorités françaises de mai 1941 à septembre 1943.
C'est le 20 février 1940 que l'arrêté classant la saline et son mur d'enceinte aux monuments historiques est publié au journal officiel.
Il y eut ensuite une vaste campagne de presse menée par des artistes, journalistes et écrivains de la région afin d'alerter l'opinion publique et les autorités de l'urgence de sauvegarder ce site.[10]
En 1965, Marcel Bluwal utilisa la maison du directeur comme décor pour la tombe du Commandeur dans son adaptation télévisée de Dom Juan de Molière. Michel Piccoli incarnait Don Juan et Claude Brasseur interprétait Sganarelle.
Depuis 1973, la saline royale, Institut Claude-Nicolas Ledoux, est membre du réseau européen des centres culturels de rencontre. (40 membres en Europe aujourd'hui)
En 1982, la saline fut placée dans la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Depuis le 27 juin 2009, les Salines de Salins-les-Bains ont rejoint la saline royale sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco Lien vers les Salines de Salins-les-Bains
Aujourd'hui, largement ouverte au public, elle abrite, entre autres :
- dans le bâtiment des Tonneliers, le musée Ledoux présente par de nombreuses maquettes, des œuvres à la rondeur futuriste, dont beaucoup ne furent jamais réalisées.
- dans les bâtiments des sels, des expositions temporaires
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