samedi 4 décembre 2010

Photos hivernales










dimanche 21 novembre 2010

Le Fort St André

Situé à l'ouest de Salins les Bains, connu aujourd'hui sous le nom de Fort Saint André, cette montagne bénéficia au cours des ages de différentes appellations : Mont Aureus, Mont Oreille, Roche Jurée.

Dressé à 604 mètres au dessus du niveau de la mer, il est environ 300 m. plus haut que le lit de la Furieuse.


Le Fort aujourd'hui :


Celui ci a été aménagé en grande partie en hébergement d'une quarantaine de gites Grand Confort.

Le Fort Autrefois :

De tous temps les hommes utilisèrent les montagnes comme lieu d'observation et de défense.

Saint André par sa position, gardien des sources salées, par sa hauteur d'où l'on peut surveiller au loin les alentours, était tout désigné pour ce rôle.

En 1638, on commença la construction des casernes sur le mont pendant que des luttes et la famine ravageaient la contrée, aussi les fonds destinés à ces bâtiments furent-ils détournés de leur fin pour venir en aide aux malheureux et ce ne fut qu'en 1645 que les casernes pourront être achevées, pour être détruites 36 ans après. On les fortifia en les entourant d'un mur d'enceinte dans lequel des meurtrières et des créneaux furent pratiqués.

Les armées de Louis XIV ne trouvèrent que ces seules défenses sur le Mont lorsqu'elles entrèrent à Salins en 1668 lors de la première conquête de la Franche-Comté; laquelle se fit en 3 semaines sans résistance de la part de notre ville.

La garnison de Saint André attaquée le 20 avril se rendit le lendemain. On sait que la paix signée à Aix la Chapelle restituait la Franche-Comté à l'Espagne au grand dépit du roi de France qui entreprit une seconde conquête en 1674.

Après la conquête définitive de la Franche Comté sans attendre la signature de la paix, Louis XIV ordonna la reconstruction du Fort Saint André en vue de la défense de la nouvelle frontière. Vauban expert en la matière chargé de l'exécution de ce projet, décida d'élever une nouvelle escarpe. Il voulut à l'extrémité une jolie chapelle romane et fit inscrire sur la porte principale la devise de son maître "NEC PLURIBUS IMPAR" (supérieur à tout le monde) et le millésime 1674.





dimanche 14 novembre 2010

Le Mont Poupet


Le mont Poupet est une montagne culminant à 851 mètres d’altitude située en France, dans le département du Jura.

Le mont Poupet est situé sur le territoire de la commune de Saint-Thiébaud, dans le canton de Salins-les-Bains. Il domine la vallée de la Furieuse dont il offre un beau panorama. Le mont Blanc y est bien visible par temps clair. D'autres points de vue intéressants existent, donnant notamment sur la plaine doloise. Une croix et une table d'orientation ornent la face sud du mont.

La présence d'hètres tors près du sommet est à signaler.

Le mont Poupet est situé à l'extrême sud-ouest du faisceau salinois, là où le plateau de Levier chevauche le faisceau de Quingey, que le mont domine de plus de 400 mètres. Le mont Poupet a donc été formé lors de la formation du Jura, la poussée des Alpes sur le massif jurassien ayant entrainé le chevauchement, qui a lui-même soulevé les terrains pour donner naissance au faisceau salinois ainsi qu'au mont Poupet.

Le sud du mont Poupet formé de petites falaises, formées par l'érosion de la rivière en contrebas, la Furieuse. Les calcaires du sommet du mont sont faillés par trois failles, bien visibles sur la face Sud.

Le chevauchement qui a formé la montagne, a provoqué la remontée de calcaires du Jurassique moyen qui forment aujourd'hui la partie haute de la montagne. La partie basse est, quant à elle, formée de marnes grises du Lias et la base de la montagne est composée de marnes irisées du Trias.

Le site abritait également le château des Sires de Poupet, dont Guigone de Salins, fondatrice des Hospices de Beaune, faisait partie.

Le mont Poupet entre dans l'histoire avec l'expérience que Louis Pasteur y conduisit sur la génération spontanée. Pour le savant, les microbes ne pouvaient pas naître spontanément. Il entreprit donc de le démontrer en faisant pénétrer de l'air dans des ballons remplis sous vide de levures. Ayant compris que la pureté de l'air augmentait avec l'altitude, il réalisa cette expérience sur le mont le mercredi 3 octobre 1860. Sur vingt ballons, seuls cinq fermentèrent, bien trop peu pour valider la théorie de la génération spontanée.

Grâce à son potentiel thermique et à son large choix de décollage, le mont Poupet est un site phare pour la pratique du parapente dans la région. Il accueille aussi tous les ans la célèbre « montée du Poupet », course à pied de 17,5 kilomètres reliant le centre-ville de Salins (340 m) au lieu-dit de la côte Guillaume (745 m). Créée en 1985, cette compétition a dépassé le millier de participants en 2009, avec la présence d'athlètes de niveau international. La Coupe de France de rallye prend également ses quartiers sur le mont avec le « rallye des Lacs ». Enfin, le site est traversé par le GR 59.

On raconte que le jour de la Trinité, trois ou quatre soleils se lèvent simultanément derrière la montagne. Mais seules les âmes totalement innocentes pourraient assister à ce spectacle. Saint-Claude lui-même, au VIIe siècle, ne parvint pas à les voir.
Des histoires de géants, ou même d'extraterrestres, entourent également l'histoire du mont Poupet.

(source Wikipédia)








samedi 13 novembre 2010

Baume-les-Messieurs








Baume-les-Messieurs est une commune française, situé dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Il est labellisé par l'association Les plus beaux villages de France.

Baume-les-Messieurs se situe au fond d'un cirque, entouré par des falaises hautes d'une centaine de mètres entaillant le premier plateau jurassien : il s'agit d'une des reculées les plus célèbres du Jura. La Seille y prend sa source.



L'abbaye Impériale de Baume










L'Abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs est une ancienne abbaye bénédictine située dans la région de Franche-Comté, sur le territoire de la commune de Baume-les-Messieurs et dans le département du Jura. Elle est célèbre pour avoir fourni en 909 les religieux qui ont créé l'abbaye de Cluny.




Selon la tradition, un premier établissement monastique aurait été fondée au VIe siècle par Saint-Colomban ou Saint-Lothain. Les premières chartes,qui datent du IXe siècle, font état de l'attribution de la cella de Baume à l'abbé Bernon de l'abbaye de Gigny par le roi de Provence Louis. L'église abbatiale est érigée sous les abbatiats de Bernard 1er (1067-1083) et Alberich (1104-1139). Durant le XIe siècle, l'abbaye bénéficie d'une certaine prospérité et d'une indépendance, mais elle entre ensuite en conflit avec l'église d'Autun. Elle est alors reléguée au XIIe siècle au rang de prieuré par les papes Eugène III et Urbain III, les moines de Baume ayant obtenu de l'Empereur Frédéric Barberousse en 1157 un bref retour au rang abbatial avec le titre d'abbaye impériale. L'Abbaye conservera néanmoins, en dépit de ce conflit qui perdurera avec la maison mère, le privilège du choix de son abbé, issu de Cluny, et le second rang dans l'ordre clunisien. La vie monastique se relâche à partir des XIIIe et XIVe siècles. C'est à compter du XVIe siècle, avec l'introduction de la commende que les chanoines, désormais issus de la noblesse, changent le nom de l'abbaye de Baume-les-Moines en Baume-les-Messieurs. La sécularisation de l'abbaye intervient en 1759. L'abbé le plus célèbre fut au XVIIe siècle Jean de Watteville, ancien maître de camp du régiment de Bourgogne devenu pacha du Grand Turc avant d'obtenir le titre d'abbé de Baume puis de maître de requêtes au parlement de Besançon. En 1793, les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux. Le Conseil Général du Jura est propriétaire d'une partie des bâtiments.
L'église abbatiale remonte aux XIe et XIIe siècles, sa facade et l'abside datant du XVe siècle. L'abbaye a été victime de nombreux incendies en 1336, 1520 et 1560, qui ont conduit à la destruction du cloître, les bâtiments abbatiaux ayant été reconstruits au XVIIIe siècle. Un magnifique retableAnversoise du XVIe siècle d'origine figure parmi le mobilier de l'église.
(source wikipédia)

vendredi 12 novembre 2010

Arbois

Arbois est traversée par la rivière Cuisance, et fait partie du Revermont puisqu'elle se trouve au pied du plateau du Jura, à la sortie de la reculée des Planches dans laquelle la Cuisance prend sa source.
Associée à Salins-les-Bains et Poligny, elle forme le "Pays du Revermont".
Les premières pentes du plateau du Jura sont consacrées aux vignobles, et la forêt couvre le dessus du plateau et les pentes en adret.




Arbois possède un paysage typique du Revermont. La plaine est plutôt occupée par une agriculture de type céréalière avec des parcelles de taille moyenne. Les bas du coteau sont principalement cultivés en prairies entourées de petites haies pour l'élevage laitier. Certaines vignes sont cultivées dans la même zone. Le reste des coteaux est occupé par de petites parcelles de vigne avec quelques prés disséminés suivant les zones. Le haut des coteaux et le plateau sont recouverts de bois.

La petite cité historique bénéficie d'un climat très clément et peu humide. La présence des vignes en témoigne et les rivières de la Loue et du Doubs sont assez éloignées pour limiter les nappes de brouillard en hiver, l'influence de la petite rivière La Cuisance étant faible. Le climat est plutôt continental, froid en hiver avec peu de neige toutefois, et chaud en été.