mercredi 1 juin 2011

Le lac de Retournemer

Ballade faite le 06/05/2010
Météo : froid et humide
Altitude : 829 m.

Lac de Retournemer, ainsi appelé car les voyageurs qui voulaient aller en Alsace et longeaient la vallée des lacs, étaient obligés, arrivés au lac de Retournemer de faire demi-tour en raison des versants trop abrupts des massifs. 




Avant l'arrivée au lac








  • longueur : 320 m
  • largeur : 250 m
  • superficie totale : 5,25 ha.
  • altitude : 776 m
  • profondeur moyenne : 11,50 m. 





 L'ancienne voie ferrée


Formation de la vallée des lacs

Au cours du quaternaire, le massif vosgien a connu des glaciations successives, mais c'est pendant la dernière phase, celle de la glaciation de Würm (80 000 à 10 000 ans avant J.-C. environ) que sont nés les trois lacs :
  • le premier, le lac de Retournemer est un lac de cirque glaciaire ;
  • le deuxième, le lac de Longemer occupe un bassin creusé dans l'ancien lit du glacier ;
  • le troisième, le lac de Gérardmer est retenu par une moraine terminale bloquant définitivement la vallée vers l'aval.
















      La Tourbière de Machais


       
      Des tourbières et des forêts...
       
      La Réserve Naturelle de la Tourbière de Machais a été créée initialement en 1988 à l’initiative de la commune de La Bresse, propriétaire du site, suite à l’immersion de la tourbière des Fagnes de La Lande par la construction d’un barrage hydroéléctrique sur la même commune. D’une superficie de 144,73 ha (950 – 1160 m d’altitude) et gérée par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, 





       Elle abrite la dernière et la plus importante tourbière flottante intacte de tout le massif vosgien (zone de 20 ha en Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope - APPB), au sein d’un petit cirque glaciaire aux caractéristiques géomorphologiques marquées.

      18 habitats ont été inventoriés, dont 10 d’intérêt communautaire et 3 d’intérêt communautaire prioritaire (tourbières hautes actives, tourbières boisées, érablaie de ravins et d’éboulis).


      Premiers enjeux du site, les tourbières aux intérêts multiples (botanique, faunistique, hydrologique, paléontologique, etc.) et aux profils variés (flottante ou lacustre, bombée, de pente…) couvrent 25 ha au sein de 120 ha de forêt communale. Le caractère naturel remarquable de la tourbière lacustre fait de Machais un laboratoire d’observation sans doute unique des écosystèmes tourbeux. Afin de garantir la pérennité de ces milieux naturels fragiles, la pénétration sur la zone de la tourbière flottante (APPB) est interdite, sauf à des fins scientifiques autorisées par le Préfet.


      La préservation du Grand Tétras, espèce menacée de disparition à l’échelle du massif vosgien, est aussi l’un des objectifs de la réserve. 

       



      En lien avec la sauvegarde du gallinacé, la gestion forestière, qui vise notamment à concilier exploitation et maintien des fonctions écologiques de la forêt, tient un rôle primordial à la fois dans le maintien de la biodiversité et dans l’intégrité du bassin versant dont dépend la tourbière flottante. Empreintes d’une longue histoire humaine, les forêts sont exploitées aujourd’hui sur 69 % de leur superficie (traitement en futaie irrégulière). Elles sont dominées par la hêtraie-sapinière. Hêtraie d’altitude, bétulaies et saulaies sur tourbe, et érablaie sont localisées.

      Éboulis et gouttes (ruisseaux) sont également présents sur le site.


      Précisément, 7 objectifs fondamentaux sont attribués à la réserve :

      o Faire du site de la Tourbière de Machais un lieu privilégié d’études des écosystèmes du massif vosgien, dont les tourbières.
      o Maintenir le caractère naturel des milieux et conserver les écosystèmes climaciques et semi-climaciques.
      o Conserver les sous-populations de Grand Tétras présentes sur la réserve et ses abords.
      o Mener une gestion favorable à la biodiversité (notamment sylvigénèse naturelle).
      o Limiter la fréquentation, notamment en faisant oublier l’attrait intrinsèque du site de Machais.
      o Sensibiliser aux enjeux de conservation des milieux naturels, dont les tourbières, et aux rôles de la réserve naturelle.
      o Assurer la gestion courante de la réserve.

      (Source : Parc naturel des ballons des Vosges)


      mardi 31 mai 2011

      Domrémy la Pucelle


      Domremy est un petit village du département des Vosges, situé sur les bords de la Meuse, à trois lieues de Neufchâteau, et très près des frontières des départements de la Meuse, de la Meurthe et de la Haute-Marne. S’il ne possédait pas un intérêt historique puissant, jamais les voyageurs ne se détourneraient de leur route pour le visiter ; car, en lui-même, il n’a rien de remarquable ; mais c’est là que naquit Jeanne d’arc en 1410.

      Le lieu était habité à l'époque celte comme le montrent certaines murailles et tumuli antiques.
      Au XVe siècle, du vivant de Jeanne d'Arc, la paroisse était divisée en deux parties : l'une relevait en effet du comté de Champagne tandis que l'autre dépendait du Barrois mouvant. Très pieuse, Jeanne aimait se rendre chaque samedi en la chapelle de Bermont, près de Greux, pour prier, comme à l'église de Domrémy où elle reçut le baptême. De toute façon ses voix, qui l'initièrent à sa mission et l'accompagnèrent dans son action, les saintes Catherine d'Alexandrie, Marguerite d'Antioche et saint Michel Archange, étaient pour elle des figures familières du voisinage, voire familiales, ce qui convint parfaitement à la psychologie de la jeune fille pour l'élaboration et la réalisation de cette inconcevable vocation qui fut la sienne.
      Domrémy – ou du moins la partie dans laquelle se trouvait la maison de Jeanne d'Arc, à savoir la partie nord du village – fut exempté d'impôts par Charles VII après son couronnement lors de l'anoblissement de Jeanne d'Arc jusqu'en 1571. La ville de Greux put bénéficier du privilège jusqu'en 1766 grâce à son appartenance qui resta française, mais Domrémy, qui fut officiellement rattaché à la Lorraine en 1571, perdit le privilège à cette date (la Lorraine appartint au Saint Empire romain germanique, mais le duché de Lorraine fut rattaché au royaume de France environ deux siècles plus tard sous Louis XV). La paroisse de Domrémy devint en 1578 Domrémy-la-Pucelle et passa au statut de commune à la Révolution française.

      La basilique du Bois-Chenu, du Bois Chênu ou encore Sainte-Jeanne-d'Arc de Domrémy-la-Pucelle, est un édifice religieux dédié à Jeanne d'Arc, qui a été élevé au XIXe siècle sur un coteau forestier de Domrémy-la-Pucelle, son village natal.
      La première pierre du bâtiment a été posée le 3 novembre 1881 à proximité immédiate du lieu où Jeanne, bergère, aurait entendu ses voix. Il a été bâti sur les plans de l'architecte Paul Sédille (après la mort de ce dernier en 1900, les frères Émile et René Demay, architectes à Neufchâteau, prendront la direction des travaux jusqu'à leur achèvement en 1926). L'édifice initial, prévu plus petit, était initialement dédié à saint Michel étant donné que Jeanne n'était pas encore été béatifiée. La première messe y fut célébrée en 1896, l'église étant alors toujours en construction.

      En 1909, la béatification de Jeanne d'Arc par le pape Pie X, constituera la première étape vers la sainteté, mais il faudra encore attendre onze années pour qu'elle soit canonisée en 1920 par le pape Benoît XV. En 1922, le pape Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France2, et la consécration de l'édifice à Sainte-Jeanne-d'Arc eut lieu quelques années plus tard, en 1926. Le 4 juin 1939, l'église reçut le titre de basilique mineure.
      Elle a été inscrite aux monuments historiques par un arrêté du 24 juillet 2006 signé par le préfet de région, Pierre-René Lemas


      L'édifice est caractérisé par sa polychromie, composée d'une alternance de granit rose des Vosges et de la blancheur de la pierre d'Euville, de la Meuse.
      Illuminée chaque soir, la basilique domine 
       
      la vallée de la Meuse. D'un style plutôt néoroman, la basilique est décorée de gigantesques mosaïques 
      ainsi que de huit peintures de Lionel Royer représentant la vie de la sainte. Dans la crypte dédiée à Notre-Dame des Armées se trouve la statue de Notre-Dame de Bermont, celle-là même que connut Jeanne et devant laquelle elle avait l'habitude de prier.

      (Source Wikipédia)

      A la station du Lac Blanc

      Ballade à la station du lac Blanc
      13/05/2010
      Météo : brouillard et froid
      Température : 3°
      Altitude de départ : 1198 m.
      Altitude maxi (croix) : 1256 m.

      Départ de la station vers le cimetière militaire                                      
             




      Arrivée au cimetière Duchesne
       


      Montée vers le Massif de la tête des Faux



       Arrivée à la tête des Faux




                                     La Croix de la tête des Faux