dimanche 21 novembre 2010

Le Fort St André

Situé à l'ouest de Salins les Bains, connu aujourd'hui sous le nom de Fort Saint André, cette montagne bénéficia au cours des ages de différentes appellations : Mont Aureus, Mont Oreille, Roche Jurée.

Dressé à 604 mètres au dessus du niveau de la mer, il est environ 300 m. plus haut que le lit de la Furieuse.


Le Fort aujourd'hui :


Celui ci a été aménagé en grande partie en hébergement d'une quarantaine de gites Grand Confort.

Le Fort Autrefois :

De tous temps les hommes utilisèrent les montagnes comme lieu d'observation et de défense.

Saint André par sa position, gardien des sources salées, par sa hauteur d'où l'on peut surveiller au loin les alentours, était tout désigné pour ce rôle.

En 1638, on commença la construction des casernes sur le mont pendant que des luttes et la famine ravageaient la contrée, aussi les fonds destinés à ces bâtiments furent-ils détournés de leur fin pour venir en aide aux malheureux et ce ne fut qu'en 1645 que les casernes pourront être achevées, pour être détruites 36 ans après. On les fortifia en les entourant d'un mur d'enceinte dans lequel des meurtrières et des créneaux furent pratiqués.

Les armées de Louis XIV ne trouvèrent que ces seules défenses sur le Mont lorsqu'elles entrèrent à Salins en 1668 lors de la première conquête de la Franche-Comté; laquelle se fit en 3 semaines sans résistance de la part de notre ville.

La garnison de Saint André attaquée le 20 avril se rendit le lendemain. On sait que la paix signée à Aix la Chapelle restituait la Franche-Comté à l'Espagne au grand dépit du roi de France qui entreprit une seconde conquête en 1674.

Après la conquête définitive de la Franche Comté sans attendre la signature de la paix, Louis XIV ordonna la reconstruction du Fort Saint André en vue de la défense de la nouvelle frontière. Vauban expert en la matière chargé de l'exécution de ce projet, décida d'élever une nouvelle escarpe. Il voulut à l'extrémité une jolie chapelle romane et fit inscrire sur la porte principale la devise de son maître "NEC PLURIBUS IMPAR" (supérieur à tout le monde) et le millésime 1674.