mercredi 25 avril 2012

Arles sur Tech  

 

Arles-sur-Tech est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. 
Cette petite ville ancienne, bâtie autour d'une abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle, a connu une certaine activité industrielle (exploitation de mines de fer de Batère, usine de tissages catalans, scieries, biscuiteries).



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Le centre ville historique
 
 






Abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech

La fondation du monastère remonte au VIIIe siècle, dans d'anciens bains romains. Ce premier établissement est saccagé à la fin du IXe siècle par les Normands, et il est refondé sur son site actuel au début du Xe siècle ; il est par ailleurs mentionné en 934. Bien qu'inachevée, l'abbatiale est consacrée en 1046 lors d'une cérémonie solennelle réunissant plusieurs évêques et notables de la région.
Cependant, l'abbaye est rapidement spoliée de ses biens par divers laïcs. Il faut attendre le début du XIIe siècle lorsque, avec l'extinction des dynasties comtales de Besalú et de Cerdagne, elle entre sous la protection des comtes de Barcelone qui lui font d'importantes donations. Une campagne de restauration et d'embellissement de l'abbaye est alors entreprise, notamment entre les années 1141 et 1157, date de la nouvelle consécration de l'abbatiale (bénédiction de six autels). Cette période de prospérité se prolonge au cours du XIIIe siècle : l'abbé Raymond II Desbach (1261-1303) entreprend la construction (ou la reconstruction) d'une grande partie des bâtiments abbatiaux, dont notamment le cloître gothique en marbre de Céret et le Palais abbatial, toujours debout aujourd'hui bien que restauré.
La décadence s'amorce au XVe siècle et la communauté, lors de la Révolution, ne compte plus que six moines. L'abbaye ne souffrit pas de destructions majeures, et l'abbatiale devint l'église paroissiale du village.


L'église comporte une façade sculptée, ancienne. L'intérieur a été agrandi et surélevé au XIIe siècle, le cloître date du XIIIe siècle. Les autres bâtiments monastiques ont disparu. Le décor de la façade est un des tout premiers essais de sculpture monumentale datant du milieu du XIe siècle, situé aux endroits les plus visibles (porte d'entrée et fenêtre qui la surmonte). Au tympan, croix grecque dont le centre est occupé par un Christ en gloire, assis et bénissant. Sur les branches de la croix, symboles des quatre évangélistes. L'ensemble ressort en faible relief et renvoie à un travail d'orfèvrerie ou d'ivoire sculpté.















 

 

 

 

Un mystérieux sarcophage, appelé Sainte-Tombe, dans une chapelle de l'église, aurait reçu les reliques d'Abdon et Sennen ramenées depuis Rome par saint Arnulphe. Elles ont disparu à une date indéterminée. Mais le sarcophage se remplit toujours jusqu'à déborder d'une eau miraculeuse dont l'origine n'a été percée qu'en 1961 par le professeur Henri Broch de l'université de Nice Sophia Antipolis.

Explication scientifique du phénomène

Les travaux de 1961 sont confirmés par des études de 1999 et 2000 et lient le remplissage de la tombe à la pluviométrie et à la porosité du couvercle. Le marbre utilisé pour le sarcophage a une origine différente et est étanche. L'eau de pluie s'infiltre dans le couvercle qui joue le rôle de réservoir et s'écoule dans le sarcophage.
L'étude de remplissage du sarcophage montre qu'elle est liée à la pluviométrie, avec un décalage de 5 jours, temps nécessaire à l'eau pour s'infiltrer dans le marbre. Environ 30% de l'eau de pluie qui atteint le couvercle est recueillie dans le sarcophage. L'étude du phénomène permet également de comprendre la bonne qualité de la pureté de l'eau recueillie.
Les hypothèses de condensations et d'infiltration du sol ont été démontrées erronées. La première hypothèse ne permet pas d'expliquer les quantités recueillies, la seconde est invalide puisque la tombe est surélevée du sol. Enfin, le débordement constaté en 1942 est un lent goutte à goutte de l'ordre d'une goutte toutes les deux minutes, et non un filet d'eau. L'imagination déborde plus vite que le sarcophage.
Un pèlerinage au cours duquel elle est recueillie se déroule le 30 juillet (fête d'Abdon et Sennen).


 

lundi 9 avril 2012

Site du drapeau et de la croix (Amélie)

Détail de la rando (cliquez)



 Départ de la rando


Montée vers le drapeau










Le mur de l'ancien hôpital militaire











Le vieux fort d'Amélie les Bains avec en fond le massif du Canigou.











Une vue d'Amélie les Bains











Le Mont Canigou












Encore Amélie les Bains












Arrivée au drapeau 509 mètres.






 Le repos du guerrier !!!!!!!!!!!




Montée vers la croix


Montagne au premier plan au centre, le site du drapeau (d'où je viens), au fond à gauche, Le Pilon de Belmatz qui fera l'objet d'une autre rando


Arrivée à la croix

 Vue d'Amélie depuis la croix

 Une autre vue depuis la croix

 Une vue d'Amélie depuis la croix avec au centre les Gorges du Mondony

 




Amélie les Bains

Situation géographique



La commune actuelle d'Amélie-les-Bains-Palalda regroupe en fait deux agglomérations distinctes : les villages des Bains et de Palalda.
La commune est localisée dans la vallée du Tech, au cœur du Vallespir, à l'ouest de Céret.
La ville, station thermale et climatique, villégiature estivale et hivernale fréquentée, groupe ses maisons au débouché des gorges du Mondony, dans la vallée du Tech, où prospère une végétation méditerranéenne.






Le lieu semble avoir été occupé dès l'âge du fer : des blocs de gneiss découverts suite à l’inondation du Tech de 1940 étaient gravés de signes de cette époque. Ils ont fait l'objet de diverses théories (cromlech, temple, ...) mais aucune n'est vraiment fondée sur des éléments vérifiables. Le site des Bains d'Arles (El Banys) comporte des sources thermales qui ont été exploitées dès l'Antiquité. Les Romains y construisirent des thermes, dont subsistent une salle voûtée et une petite piscine.
Plus tard, au VIIIe siècle, une abbaye y est fondée par un certain Castellan, vraisemblablement au sein même des thermes antiques. Cependant, les raids normands au IXe siècle mènent les moines à déplacer leur monastère à Arles-sur-Tech, monastère qui subsiste toujours aujourd'hui.
Les Bains dépendent de l'abbé du monastère transféré à Arles jusqu'en 1237, date à laquelle le seigneur du Roussillon et du Vallespir, Nunyo-Sanche, en fait l'acquisition. Seule l'église paroissiale Saint-Quentin demeure sous la juridiction de l'abbé d'Arles.
Vers 1670 un fort, qui subsiste encore aujourd'hui, est établi au-dessus du village afin de défendre la frontière espagnole. La localité prend alors le nom de Fort-les-Bains (et nom actuel du fort).




L'église Saint-Quentin

C'est l'actuelle église paroissiale d'Amélie, construite de 1868 à 1871. Elle conserve une vierge romane du XIIIe siècle, provenant de l'ancienne église Saint-Quentin. Le clocher est doté d'un carillon de 7 cloches.