lundi 16 août 2010

Quelques photos d'Alsace

RIBEAUVILLE



Le nom de la ville apparaît au VIIIe siècle sous le règne de Pépin le Bref sous la forme latinisée Radbaldovillare. Il s'agit de la propriété terrienne (villare) d'un certain Radbaldus, nom de personne de type germanique que l'on rencontre également dans Ribemont-sur-Ancre (Somme).
Par un document datant de 1084, l'empereur Henri IV de Franconie fait don d'une terre appelée Rapoldestein à l'évêque de Bâle. Vers 1185, celui-ci la cède à l'un de ses vassaux, le seigneur Eguenolf d'Urslingen, établi dans le Würtemberg


D'après la tradition, un seigneur de Ribeaupierre aurait donné une pièce à un ménétrier qui avait cassé son instrument. Pour le remercier de sa générosité, les ménétriers choisirent cette famille comme suzerain. C'était il y a plus de 600 ans…
En réalité, au Moyen Âge, les empereurs avaient besoin de surveiller cette corporation remuante, sinon inquiétante. Ils avaient choisi un seigneur alsacien pour en assurer le patronage et lui procurer une organisation. C'est dans ce cadre qu'est née la fête des Ménétriers : c'était l'occasion de se retrouver et de régler les conflits.


Les ménétriers se réunissaient dans les auberges de la ville pour la fête de la Nativité de la Vierge (8 septembre) : ils assistaient à la messe puis rendaient hommage au seigneur dans la grande cour du château. Le lendemain, le tribunal tenait audience. Pendant tous ces jours, il y avait grande ambiance de fête dans toute la ville. Cette situation se prolongea jusqu'à la veille de la Révolution française : le dernier Pfeifertag fut célébré en 1788.


Mais après la Révolution, les Ribeauvillois conservèrent la fête sous le même nom. Elle prit petit à petit de l'importance, grâce aux sociétés locales, avec de nombreuses attractions dont la plupart attirent aujourd'hui encore un public de plus en plus nombreux grâce au travail du comité des Fêtes et a lieu tous les premiers dimanches de septembre.


 (Source Wikipédia)

Quelques photos d'Alsace 2



HUNAWIHR

Hunawihr fait partie du canton et de l'arrondissement de Ribeauvillé. Le village qui se trouve entre Riquewihr et Ribeauvillé, est bâti sur les flancs d'un étroit vallon, légèrement en aval de la Route des vins. Son cadre, au milieu des vignes et ses belles maisons à colombages en font un des plus beaux villages de France. Les habitants sont appelés les Hunawihriens.



La tradition fait remonter les origines de Hunawihr à sainte Huna (ou Hunne), de la famille des Etichonides et à un miracle opéré en sa faveur par l'évêque de Nevers saint Déodat. Saint Déodat abordant à la première plaine d'Alsace, à savoir Mariville et Engiville, édifie un petit ermitage aux confins d'un lieu appelé Wilra. Un des premiers seigneurs de la noblesse du pays nommé Hunon, avec son épouse Huna, résidant guère loin de là vint prendre connaissance avec l'ermite. Pour rendre leur amitié plus solide, le saint prélat baptisa son fils auquel il donna le nom de Dieudonné. Mais, en dépit du titre de noblesse, l'épouse de Hunne s'adonnât très méthodiquement à se mettre au service des pauvres, soit à les loger, alimenter et les secourir allant jusqu'à laver par elle-même leurs habits et à panser les plaies des malades. Certains habitants voyant cette noble dame s'abaisser à ce vil exercice la traitèrent de folle alors que d'autres la gratifièrent de sainte lavandière. Huna mourut en 679 et fut canonisée le 15 avril 1520 par le pape Léon X à la prière du duc Ulrich de Wurtemberg. En 1540, les protestants dispersèrent les reliques de la sainte, dont le culte cessa

Il existait à Hunawihr au Moyen Âge dans le village une famille noble portant le nom de Hunawihr. Ses membres étaient étroitement liés aux puissants seigneurs de Ribeaupierre dont ils tenaient le village en fief. La plus ancienne famille était connue sous le nom de Dietmar en 1279. En 1327, le chevalier Werner de Hunawihr constituait un douaire pour sa femme Gisèle de Hurbach devant les témoins Jean de Ribeaupierre et ses frères Conrad et Guillaume. Le document porte le sceau des trois membres de cette famille ainsi que celui des Ribeaupierre. Le village d'Hunawihr dépendant à l'époque encore de la seigneurie de Horbourg-Riquewihr qui le détiendra jusqu'à la Révolution.

Les Annales de Colmar font savoir qu'en l'année 1291 le domaine d'Hunawihr fut détruit par les Colmariens. Elles parlent encore en 1302 des nobles d'Hunawihr.

Dans la commune d'Hunawihr, les jurés étaient nommés par la bourgeoisie, en présence du bailli. La seigneurie de Ribeaupierre y exerçait au XIIIe siècle et dans les siècles suivants le droit de retrait ou de retenue.


Les seigneurs de Horbourg et après eux en 1324 le comte Ulric de Wurtemberg, déjà propriétaire de Riquewihr, reçurent le village en fief des ducs de Lorraine. Conrad de Landesberg offrit en fief en 1337 à Rodolphe, duc de Lorraine, quelques biens du village. Les nobles de Girsberg y reçurent en 1407 un fief des ducs de Lorraine.

A partir de 1520 le village d'Hunawihr possède un important pèlerinage dédié à Sainte Hune qui attire de nombreux pèlerins jusqu'à la Réforme. Puis les habitants d'Hunawihr passent au protestantisme à partir de 1534 suivant en cela les comtes de Montbéliard-Wurtemberg. Au XVIIe siècle le village subit une épidémie de peste qui décime une grande partie de la population. À partir de 1687, sept familles catholiques s'installent dans le village, ce qui entraine l'édification d'une paroisse. L'église d'Hunawihr sert de simultaneum. Une fontaine qui se trouve vers la sortie du village et qui porte le nom de la sainte rappelle un autre miracle : dans une année de disette l'eau de la fontaine se transforma en vin que les villageois recueillirent et qui remplaça leur récolte perdue. Ce vin était supérieur au meilleur que le vignoble eut jamais produit. Aujourd'hui Hunawihr est une commune essentiellement viticole.


Les paysans écrasés d'impôts et privés de toute liberté se soulevèrent un peu partout en Europe. Au printemps 1525 l'Alsace est à son tour touché par le phénomène. Le 8 mai, les révoltés de Hunawihr se joignent à ceux de Beblenheim et de Mittelwihr. Les seigneurs locaux débordés par le nombre de paysans et ne disposant pas d'une véritable armée supplient le duc de Lorraine de leur venir en aide. Un bourgeois d'Hunawihr, Lenz Meyer, devint capitaineScherwiller. Le 20 mai 1525 les troupes du duc de Lorraine écrasent les paysans. Le combat se soldera par d'innombrables morts. Scherwiller sera brûlée par les troupes du duc de Lorraine. Les protestants durent déplorer la mort de plus de 6000 d'entre eux. La nouvelle de la défaite des protestants en Alsace fit sensation. Le duc sera chaleureusement accueilli à Nancy par une population en liesse et les félicitations des plus hauts dignitaires de l'Europe.


La deuxième moitié du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle furent des périodes fastes pour la seigneurie de Riquewihr. Son commerce des vins s'étendra jusqu’aux villes de Hanse (mer du Nord et Baltique). Malheureusement la peste fit son apparition véhiculée sans doute par les marchands. Hunawihr fut touché par la peste en 1610 qui provoqua la mort de 306 personnes. Une période difficile s'annonçait. L'entrée en guerre des Français (1635) et des Suédois allait amener son lot de malheurs et de raids successifs. La population est rançonnée et soumis à des impositions abusives qui finalement appauvrissent les habitants au point de manquer de tout. L'apparition de soldats rôdeurs et rapaces mit un comble à l'insécurité des habitants. L'enceinte de l'église fortifiée s'avéra trop exigüe et bon nombre d'entre eux allèrent chercher asile à Ribeauvillé mieux protégé. Avec le traité de Westphalie (1648) prend fin la guerre de Trente Ans, et l'Alsace est rattachée à la France. Seules les possessions autrichiennes des HabsbourgEnsisheim) seront rattachées directement à la couronne. Les autres seigneuries conserveront leurs statuts particuliers comme celle de Wurtemberg.


Une clause du traité de Westphalie garantissait la liberté religieuse aux protestants d'Alsace. En 1672, Louis XIV reprenant la guerre contre la Hollande, l'Alsace passe au département de la guerre dirigé par Louvois. Ce dernier favorise ouvertement la religion du roi et décide que partout où se trouveraient sept familles catholiques, elles auraient accès au lieu de culte. Ainsi fut fait à Hunawihr en 1687 où les catholiques reprirent possession du chœur. L'introduction du simultanéum n'alla pas sans poser des problèmes entre les deux communautés. Par deux fois, la paix fut sérieusement troublée. En 1753, des bagarres éclatèrent entre protestants et catholiques. Le Conseil souverain d'Alsace, siégeant à Colmar, prit le parti des catholiques et ferma l'église aux protestants pour six mois. Il fit arrêter et enfermé à la prison de Colmar le pasteur Simon Resch natif de Hunawihr. Un autre pasteur, lui aussi natif de Hunawihr prit la relève. Cet érudit, collaborant avec l'historien Jean-Daniel Schoepflin, sut ramener le calme dans les esprits. En 1772, le curé Favre voulant faire déplacer l'autel protestant, une action juridique fut engagée contre lui auprès du Conseil souverain d'Alsace. Celui-ci prenant la défense des catholiques, les protestants se plaignirent auprès du duc de Wurtemberg, qui porta l'affaire devant le Conseil d'État à Paris. Le roi Louis XIV, tenant avant tout à la paix religieuse, leur donna satisfaction.

(Source Wikipédia)

Quelques photos d'Alsace 3

RIQUEWIHR



Riquewihr est un village d'Alsace, très réputé et visité pour son charme. Riquewihr jouit d'une grande célébrité, non seulement en Alsace et en France, mais aussi en Europe. Riquewihr est une cité médiévale située en plein cœur du vignoble alsacien qui doit sa renommée à son caractère pittoresque et à son remarquable patrimoine architectural. Le village est situé sur la route des vins, à 10 km au nord de Kaysersberg et 4 km au sud de Hunawihr et de Ribeauvillé. Blottie à l'entrée d'un vallon boisé, protégée par le Schoenenberg contre les vents du nord, Riquewihr surplombe légèrement la plaine d'Alsace et offre une vue magnifique sur la vallée du Rhin, depuis les Alpes jusqu'aux abords de Sélestat. Aussi, son climat est, par sa douceur, particulièrement favorable à la culture de la vigne, les coteaux au sol lourd et aux versants raides n'offrant point d'autres possibilités de culture. Il est situé dans le canton de Kaysersberg. Sa particularité est d'être situé entre trois collines, qui ont donné le logo de la maison Hugel, l'une des plus grandes familles viticoles de Riquewihr. Ce village a su garder ses ruelles et ses maisons d'autrefois, car il a pu passer sans encombre au travers de toutes les guerres importantes.
  • Riquewihr se trouve à 3 km de Hunawihr où est installé le parc des cigognes
  • 5 km de Ribeauvillé
  • 5 km de Kaysersberg
  • 13 km de Colmar
  • 70 km de Strasbourg
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Les origines de Riquewihr remontent à l'époque romaine. Les vestiges d'un « speculum » (tour d'observation) et les restes d'un mur, d'une tour prouvent le passage d'une route montant par la vallée à Aubure passant près d'un ancien mur païen. Il est fort probable qu'il existait à cet endroit une halde avant l'entrée de la montagne, et la culture de la vigne laisse supposer une petite agglomération fortifiée. Des tombeaux trouvés dans les alentours prouvent l'existence d'une localité aux environs du VIIIe et IXe siècles.

Le village de Riquewihr doit probablement son nom à un riche propriétaire franc qui vécut au VIe siècle portant le nom de « Richo ». Selon la coutume franque, et afin de garantir la fidélité des guerriers, les successeurs de Clovis avaient pour habitude de distribuer des terres sous la responsabilité d'un chef. Dans notre cas il fut confié à un propriétaire franc germanique du nom de « Richo ». Son nom a ensuite été associé à celui de son domaine qui reçu le nom de « Richovilla » (de l'anthroponyme Richo et du latin villare, ferme), d'où à l'époque carolingienne le nom de « Richovilare » adoptant au fil des ans le nom de « Riquewihr ». Cet important personnage de l'époque franque ne pouvant entretenir seul les immenses terres mises à sa disposition fit appel à des collaborateurs qui bâtirent des maisons occupées alors par les premiers habitants de Riquewihr.

En 1291, Burckhardt II de Horbourg dota la ville d'un mur d'enceinte, qui existe en grande partie encore aujourd'hui avec ses différentes tours. Ainsi Riquewihr devint une petite forteresse de 300 m de long et de 220 m de large. Cette place fortifiée offrit aux habitants de plusieurs villages voisins un endroit pour s'y réfugier. L'accès de la ville était assuré par deux portes, celle du bas, détruite en 1804, et celle du haut, connue sous le nom de « Dolter ». Cette porte surplombée d'une tour à cinq étages, a une hauteur de 25 mètres. Le passage pouvait au moment du danger être fermé par une porte très solide à deux battants et par une herse. La cloche dans le petit clocheton servit de signal d'alarme en cas d'approche de l'ennemi venant de la plaine. L'intérieur du Dolter servit autrefois de lieu d'habitation au gardien du village. Un coup d'œil le long du mur d'enceinte, à droite et à gauche du Dolter et le long de la Semme, nous donne une idée, à côté de son aspect pittoresque, de la solidité et de l'importance de ces fortifications.


L'ancien château des Wurtemberg abrite désormais le musée de la Poste. La tour, érigée en 1291, surveillant les remparts à l'extrémité supérieure de la ville porte le nom de Dolder, ce qui signifie sommet.
Les nombreuses petites ruelles qui rayonnent à partir de la grand-rue sont l'occasion de promenades et d'une plongée dans l'histoire de la ville. Au centre, la place des Trois-Églises dont deux ont été transformées en maisons d'habitation. Il ne subsiste que le temple protestant.
Le musée de la Tour des Voleurs abrite des oubliettes d'époque, avec salle de torture. Il est établi dans les anciens cachots de la ville.
À noter que le village est gratifié du label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.

(Source Wikipédia)

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EGUISHEIM

Eguisheim s'étend sur 339 hectares et est située à une altitude de 210 mètres. Il s'appuie sur les collines peu pentues et bien exposées au soleil du Schlossberg qui ont permis la plantation de vignes. Eguisheim se trouve à 5 km au sud-ouest de Colmar et peut être rejoint par la route nationale 83 en direction de Rouffach.

Eguisheim est le berceau du vignoble alsacien. La cueillette des raisins s'est faite dès le néolithique à partir de vignes sauvages toujours existantes dans les forêts rhénanes. Les légions romaines ont ensuite introduit la culture de la vigne au début de notre ère lors de leur venue dans la vallée du Rhin.
Au 15ème siècle, la plupart des cours Européennes, surtout celles du Nord de l'Europe achètent du vin d'Alsace. Celui d'Eguisheim part de Colmar par l'Ill puis de Strasbourg par le Rhin. La qualité du vin est telle que ce délicieux nectar supporte un transdport en barrique de plusieurs semaines et que des millésimes exceptionnels comme 1539 sont conservés pendant plusieurs décennies. Certains clos plus réputés que d'autres font leur apparition : Eichberg et Pfersigberg à Eguisheim.
Au 19ème siècle, le vignoble alsacien atteint 28000 hectares et n'exporte plus ses produits. Puis vient une période tragique, où oïdium, mildiou, phylloxéra mettent en cause son existence même. Le vignoble ne couvre plus que 6000 hectares en 1945, mais 6000 hectares sur les meilleurs coteaux. Dès lors débute une révolution sans pareil. Eguisheim, comme d'autres vignobles alsaciens, se lance dans une politique de vins de qualité. Les cépages très productifs sont remplacés par des ceps sélectionnés.

Plusieurs vestiges archéologiques trouvés sur le site en 1865 prouvent que Eguisheim fut occupé dès le Paléolithique. Le premier peuplement de la région peut être attribué aux Cro-Magnons. Plus tard d'autres habitants sont venus s'installer dans la région en apportant leur civilisation et leurs coutumes, comme semblent en témoigner les nombreuses sépultures découvertes au siècle dernier. Après les Celtes de la tribu des Séquanes, les Romains érigent un camp à l'entrée du village et développent la culture de la vigne. La présence romaine sur les lieux est attestée par une tuile découverte en 1900 au pied de la colline du Schlossberg, portant la mention Prima Legio Martia, un bataillon de légionnaires conduit par l'empereur Dioclétien (284-305).

Du temps des Mérovingiens, l'Alsace était gouverné par les ducs. Le premier duc, Etichon (ou Aldaric, ou Attic) est le plus connu d'entre eux. La mémoire alsacienne le désigne comme le père de sainte Odile (VIIe siècle). Pépin le Bref mis fin à la souveraineté de cette dynastie en 754 mais celle-ci resta tolérée pour un certain temps à l'époque de Charlemagne.
Après la dislocation de l'empire carolingien (IXe siècle) les comtes d'Alsace reprirent les rênes de la région. Vers l'an 1000, l'un des ducs d'Alsace, Hugues IV, après le décès de son frère Eberhard V en 996, se trouve propulsé à la tête du Nordgau. Cette famille liée aux dynasties les plus importantes compte dans ses rangs les comtes de Metz, les premiers empereurs du Saint-Empire romain germanique notamment à travers Adélaïde, mère de Conrad II. Hugues IV d'Eguisheim s'est marié à Heilwige du comté de Dabo ( = Dagsbourg), situé à 68 kilomètres à vol d'oiseau d'Eguisheim. Le couple aura neuf enfants. Brunon le plus jeune des garçons fera une carrière cléricale et deviendra par la suite le pape Léon IX.


Eguisheim est le village natal supposé de Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg, ancien évêque de Toul, qui devint pape sous le nom de Léon IX. Il devint d'abord évêque de Toul, charge qu'il occupa entre 1026 à 1051. Il est né le 21 juin 1002, probablement au château du Haut-Eguisheim à 5 km de Colmar. Il était le fils de Hugues IV d'Eguisheim et d'Hedwige du comté de Dabo (aujourd'hui en Moselle). Les ancêtres de Hugues IV descendaient directement des Etichonides. Selon certains historiens, Léon IX serait un lointain cousin de sainte Odile.

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HUSSEREN LES CHATEAUX

Les 3 Châteaux


Husseren-les-Châteaux a une superficie de 120 ha et est situé à 7 km de Colmar. En entrant dans le village de Husseren-les-Châteaux on aperçoit les trois tours du château qui dominent le village. Le village est perché sur un replat qui culmine à 387 mètres d'altitude, et la partie la plus haute, le Schlossberg se trouve à 591 mètres. Ce village est situé sur les contre-forts des massifs vosgiens et est actuellement la commune de la route des vins qui est la plus élevée.



À l'origine, à l'emplacement où se dressent aujourd'hui les trois châteaux, devait exister une vigie romaine destinée à surveiller les invasions des Germains. Ce site offrait en effet une vue imprenable et était considéré comme  un point stratégique majeur. Les comtes d'Eguisheim ne s'y sont pas trompés et fondèrent là haut leur château. Ensuite se mêle pape, comtes, famille royale qui redessine la configuration du lieu. Les trois châteaux ne sont plus aujourd'hui que des vestiges d'un glorieux passé médiéval. Husseren-les-Châteaux est implanté au pied du massif du Stauffen. Il a probablement été construit par les ouvriers employés à la construction des trois châteaux d'Eguisheim. Ces châteaux édifiés entre les XI et XIIe siècles sont vraisemblablement les mêmes que ceux employés à l'édification de l'abbaye de Marbach qui se trouve pas très loin de la commune. Husseren-les-Châteaux est mentionné la première fois dans un document des archives de l'évêché de Bâle portant l'année 1247. Le village dépend alors de la famille noble des Hattstatt. Il passe ensuite entre les mains de la famille des Schauenbourg.





Au XIIIe siècle Husseren-les-Châteaux disposait d'un couvent de nonnes placé sous la règle de Saint-Augustin qui fut transféré en 1259 dans la vallée de Wehr en Forêt-Noire (in valle Werra), et plus tard à Bâle où il a existé jusqu'à l'époque de la Réforme.




Les trois châteaux sont situés sur des pitons rocheux. Ils sont composés de trois châteaux: le Wahlenbourg, le Weckmund qui sont situés sur le banc d'Husseren-les-Châteaux. Le Dagsbourg appartient à Eguisheim. Il existe un sentier permettant de se rendre au château depuis Husseren-les-Châteux: Ce sentier balisé par le Club Vosgien a un parcours de 3,2 km, soit entre 1h et 1h30 de marche derrière l'église. 
                                                          
                                                                                                           




Une petite touche de nature pour finir.