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Corsavy est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Corsavinois.
Située en Vallespir, au nord du Tech, sur le versant méridional du massif du Mont Canigou, Corsavy (en catalan Cortsaví) a pour communes limitrophes : Casteil, Valmanya, La Bastide, Saint-Marsal, Taulis, Montbolo, Arles-sur-Tech, Montferrer et Le Tech.
Les Gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy. Le lieu est assez spectaculaire et visitable à la belle saison : sur une longueur d'environ deux kilomètres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mètres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mètre entre les deux parois.
Sur les hauteurs se trouve le lieu-dit Batère connu pour ses mines de fer et sa tour à signaux ruinée.
Le village de Corsavy est construit sur un site préhistorique datant du néolithique final (-1000 av JC). C'était l'époque de la civilisation mégalithique, et le dolmen retrouvé à Corsavy est particulièrement connu, on le nomme "Dolmen de la cova de Rotllan". Mais si ceci nous apporte la preuve d'activités humaines sur ce territoire à une si lointaine époque, plus rien ne vient étayer une telle présence avant l'époque carolingienne, au IXe siècle.
« Corsavy
En fait, la première trace écrite que l'on a de Corsavy date de 992, ce qui est déjà assez ancien. C'est une mention de l'église paroissiale St Martin, celle là-même qui se trouve à l'Est du village, sur la route d'Arles. (Elle sera abandonnée au XIIe siècle en faveur d'une autre, aujourd'hui remplacée par l'actuelle église paroissiale) Si il y avait une église, il y avait forcément un embyon de village, aussi peu peuplé que se soit mais tout de même un coeur de villages. L'église et son secteur géographique fut cédé en 1001 par Bérenger, l'évêque d'Elne, à Sintilla, abbé d'Arles en échange d'autres biens.1007 est la date d'une donation importante, celle que fait le comte Bernard Taillefer à l'abbaye d'Arles (sur Tech). On y lit "Feo de Cortsavino", ce qui accrédite la thèse que le village n'était qu'un assemblage de fermes isolées appartenant au comte de Bésalu, fermes tenues en fief par un certain Savin. Treize ans plus tard, en 1020, on trouve un acte de donation du fief tenu par le seigneur Oriol (entre temps il avait donc changé de main) du comte de Bésalu à sa fille Constancia. C'est ainsi que le village changea de main aussi bien sur le plan politique que quotidien.
L'église St Martin de Corsavy
est une ancienne église située de nos jours à l'extérieur du
village, sur la route d'Arles. Le village de Corsavy se trouvait
autrefois à ses pieds.
Histoire
Cette église apparaît en 992 en tant qu'église paroissiale.
Dédiée à Saint
Martin et connu sous son nom catalan de San Marti, elle régissait la vie
des habitants de Corsavy de sa création au Xe siècle
jusqu'au XIIe, époque où fut construite une autre
église, plus grande et sur un site mieux protégé, un peu plus en
hauteur. Ce déplacement d'église marquera aussi le déplacement du
village.
On
sait assez peu de chose sur son histoire relativement courte et
éloignée, mais un document de 1001 nous apprend qu'elle fut
donnée par Bérenger, alors évêque d'Elne à Sintilla, abbé
d'Arles, et ceci en échange d'autres biens. Elle a été consacrée en 1158 par Arnald II,
mais il s'agissait très probablement d'une seconde consécration.
De nos jours, l'église St Martin de Corsavy est
en pleine restauration, avec des travaux assez importants. Saluons
toutes les personnes qui s'investissent dans ce projet au service du
patrimoine local.
(textes de wikipédia et histoire du Roussillon)